Gardes à vue “arbitraires”, nasses, Brav-M… Le climat se tend entre forces de l’ordre et manifestants

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Depuis la crise des Gilets Jaunes, un climat de tension s’est instauré entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ainsi, on peut observer une recrudescence de gardes à vue “arbitraires”, l’utilisation de nasses et le recours au Brav-M. Ces pratiques sont vivement critiquées par les opposants au gouvernement et les défenseurs des droits de l’homme.

Gardes à vue “arbitraires”

Le nombre de gardes à vue lors des manifestations a considérablement augmenté ces derniers mois. Le principal reproche fait aux forces de l’ordre est le caractère “arbitraire” de certaines de ces arrestations. En effet, il arrive que des personnes soient placées en garde à vue sans raison valable ou bien que la durée de cette dernière soit abusivement prolongée.

Cette situation inquiète les associations de défense des droits de l’homme qui dénoncent une atteinte aux libertés individuelles. De plus, l’usage excessif de la garde à vue devient préoccupant pour les prisons qui sont en surpopulation.

Pour répondre à ces critiques, le ministère de l’Intérieur a mis en place une mission d’inspection pour évaluer la légalité et la pertinence de ces gardes à vue.

L’utilisation de nasses

Les nasses sont des dispositifs mis en place par les forces de l’ordre pour encercler un groupe de manifestants et les empêcher de se déplacer. Cette technique peut être utile pour maintenir l’ordre public en empêchant la propagation des violences. Cependant, elle est souvent qualifiée de “déloyale” car elle empêche toute possibilité de sortir de la nasse même pour les personnes qui ne sont pas impliquées dans les violences.

Les opposants au gouvernement dénoncent cette technique comme une atteinte à la liberté de manifester. Les associations de défense des droits de l’homme quant à elles s’inquiètent des risques sanitaires encourus par les personnes bloquées dans les nasses pendant plusieurs heures.

Le recours au Brav-M

Le Brav-M (Brigade de Réponse aux Atteintes aux Personnes – Multimissions) est une unité spéciale de la police nationale spécialisée dans le maintien de l’ordre. Elle est souvent utilisée lors des manifestations les plus violentes.

Cette brigade est très critiquée par les manifestants et certaines associations de défense des droits de l’homme. Ils considèrent que le Brav-M a tendance à faire preuve d’une grande agressivité envers les manifestants sans raison valable. De plus, son armement lourd (lanceurs de balles de défense, grenades lacrymogènes, etc.) peut causer des blessures graves chez les manifestants.

Les réponses du gouvernement

Face à ces critiques, le gouvernement a tenté de répondre aux préoccupations des opposants. Ainsi, une mission d’inspection a été mise en place pour évaluer la légalité des gardes à vue. De plus, des formations ont été mises en place pour les forces de l’ordre afin de mieux encadrer l’utilisation des nasses et limiter les risques sanitaires.

Cependant, ces mesures n’ont pas suffi à apaiser les tensions entre les manifestants et les forces de l’ordre. Les associations de défense des droits de l’homme continuent de demander une plus grande transparence et une réelle prise en compte de leurs préoccupations.

Le climat de tension entre les forces de l’ordre et les manifestants ne cesse de s’intensifier. Les pratiques jugées “arbitraires” telles que l’utilisation de gardes à vue ou de nasses, ainsi que le recours au Brav-M, sont vivement critiquées par la société civile.

Face à ces critiques, le gouvernement a mis en place des mesures pour répondre aux préoccupations des opposants. Cependant, ces derniers continuent d’exiger une plus grande transparence et une réelle prise en compte de leurs préoccupations. Il est donc essentiel que les forces de l’ordre adaptent leurs pratiques pour limiter les risques de violence et préserver les libertés individuelles.


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