Faux ongles, pâtes, influenceurs : le gouvernement kényan prépare des taxes tous azimuts

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Le gouvernement kényan a récemment annoncé une série de taxes sur des produits et des services populaires, allant des faux ongles à la farine de blé en passant par les influenceurs. Cette décision a été prise dans le cadre des efforts pour augmenter les recettes fiscales du pays et renforcer son économie. Cependant, ces mesures ont suscité des réactions mitigées de la part de la population et des organisations concernées.

Des taxes sur les faux ongles et les cils

La taxe sur les faux ongles et les cils est l’une des mesures les plus controversées proposées par le gouvernement kényan. Selon les autorités, cette taxe vise à encourager les Kényanes à adopter des « comportements fiscalement responsables » et à réduire la dépendance aux produits importés. Cependant, de nombreux habitants du pays estiment que cette taxe n’a aucun sens et qu’elle pénalise les femmes qui cherchent à prendre soin d’elles-mêmes.

Dans un pays où le taux de chômage est élevé et où les opportunités commerciales sont limitées, de nombreuses femmes ont trouvé une source de revenus dans la fabrication et la vente de faux ongles et de cils. Sans surprise, cette nouvelle taxe a été accueillie avec consternation par les travailleuses de l’industrie de la beauté.

Il convient également de noter que la taxe sur les faux ongles et les cils risque de limiter l’accès des femmes à des produits de qualité. Cette taxe est susceptible de conduire à une augmentation des prix sur le marché, ce qui pourrait empêcher les femmes à faible revenu de se payer ces produits.

Des taxes sur les pâtes et autres produits alimentaires

La taxe sur les pâtes est une autre mesure proposée par le gouvernement kényan pour booster ses recettes fiscales. Cette taxe vise à imposer une redevance sur tous les produits alimentaires importés, notamment les pâtes, la farine de blé, le riz, les légumes surgelés. Le gouvernement kényan a justifié cette mesure en affirmant qu’elle encouragera la production locale de denrées alimentaires et réduira la dépendance à l’égard des importations.

Cette taxe a toutefois été largement critiquée par les Kényans. Les critiques estiment qu’il s’agit d’une mesure punitive qui aura un impact négatif sur les personnes à faible revenu qui dépendent des produits alimentaires importés pour se nourrir. De plus, les entreprises locales risquent de ne pas avoir la capacité de produire suffisamment de denrées alimentaires pour répondre à la demande, ce qui pourrait entraîner une augmentation des prix et aggraver la crise économique actuelle dans le pays.

En fin de compte, il incombe au gouvernement de trouver un équilibre entre sa nécessité de renforcer les recettes fiscales du pays et son obligation de veiller à ce que les citoyens aient accès à des produits de qualité à des prix abordables.

Des taxes sur les influenceurs

Dans un contexte où les influenceurs ont de plus en plus d’impact sur les comportements d’achat des consommateurs, le gouvernement kényan prévoit également de taxer les marques qui font appel à eux pour promouvoir leurs produits. Cette mesure vise à augmenter les recettes fiscales du pays tout en évitant une publicité excessive pour les produits malsains.

Cependant, cette taxe est également controversée car elle risque de limiter la capacité des marques à interagir avec leur public en ligne et à atteindre de nouveaux clients. Certains Kényans estiment que le gouvernement devrait plutôt travailler à éduquer les consommateurs sur les dangers potentiels des produits toxiques plutôt que de punir les entreprises qui cherchent simplement à commercialiser leurs produits.

En fin de compte, il est important que les autorités kényanes réfléchissent aux conséquences potentielles de ces nouvelles taxes avant de les mettre en œuvre. Bien qu’il soit essentiel de renforcer l’économie du pays, il est tout aussi crucial de veiller à ce que les citoyens aient accès à des biens et services de qualité à des prix abordables.

Le gouvernement kényan cherche actuellement à augmenter ses recettes fiscales en imposant des taxes sur une variété de produits et de services populaires. Des taxes sur les faux ongles et les cils, les pâtes et la farine de blé, les légumes surgelés et les influenceurs ont été proposées. Si ces mesures sont susceptibles de renforcer l’économie kényane, elles risquent également de nuire aux consommateurs et aux entreprises. Par conséquent, il est important que les autorités réfléchissent soigneusement à l’impact potentiel de ces taxes avant de les mettre en œuvre et travaillent à améliorer la vie des Kényans sans nuire à leur capacité à se développer économiquement.


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